Pour vos séminaires, réunions de prestiges, comités de direction, soirées de gala, ou lancement de produits, le Château de La Sône portera une attention particulière à la réussite de votre événement.
Mariages, cousinades, fêtes familiales, vins d’honneur…
Le temps de votre événement, le Château vous appartient.
Un peu d’Histoire

Le Château de la Sône est situé dans le département français de l'Isère sur la commune de La Sône. Le château est construit sur un piton rocheux qui domine l'Isère sur sa rive droite. A l'emplacement du château, commandant le chemin de halage qui longe la rivière ainsi que le pont qui, dès l’époque romaine la franchissait à cet endroit, s’élevait à l’origine un oppidum gaulois auquel a succédé une maison forte mentionnée en 1210 dans des lettres patentes de l’empereur Othon IV, qui confirment les droits sur les terres de la Sône de l’abbaye de Montmajour.
Dans la première moitié du XIVe siècle, l’édifice est agrandi et ses défenses renforcées par Ardanchon de la Reffrairie (ou Reffreyrie) qui en fait hommage au dauphin Humbert, dernier dauphin de Viennois. Un siècle plus tard en 1448, le dauphin de France, Louis, futur roi de France Louis XI, séjourne à la Reffrairie en allant chasser dans la forêt de Claix, toute proche.
8 guerres de religion se succèdent entre 1562 et 1598… La maison forte subit de gros dommages car catholiques et protestants se la disputent et Lesdiguieres en fait le siège.
En 1587, il est acquis par Guillaume du Rivail, lieutenant de Lesdiguières et fils de Aymar de Rivail (ami intime du chevalier Bayard, présent à Marignan), puis transmis à son fils Horace du Rivail.
Au début du siècle suivant, en 1603, Horace du Rivail vend la seigneurerie de La Sône à Félicien de Boffin, avocat général au Parlement de Grenoble.
Félicien de Boffin répare les outrages subis par l’édifice lors des guerres de religion et lui apporte de profonds remaniements et embellissements. La tour ouest est reconstruite, le corps de bâtiment principal prend sa physionomie actuelle. Aymard félicien de Boffin fit ériger en marquisat la terre de La Sône vers 1732 . Les Boffin resteront, pendant presque deux siècles, possesseurs de la Reffrairie devenue le Château de La Sône.
A la révolution, Le château échappe de justesse au démantèlement décidé le 15 thermidor an I
En 1820, le château échoit aux Jubié, célèbres fabricants de soieries qui avaient, un siècle plus tôt créé à la Sône les Manufactures Royales. Les Jubié obtiennent l’appui précieux du célère mécanicien Vaucanson pour transformer leur manufacture. Vaucanson demeure au château à plusieurs occasions entre 1773 et 1779, où il développe ses machines à chaînes sans fin pour mouliner la soie et l'organsin. Les Jubié seront anoblis par Louis XVI et leur blason aurait été réalisé par Vaucanson lui même. Mais, la ruine de leur industrie n’ayant pas permis aux Jubié d’acquitter le montant de la vente du château, celle-ci fut annulée le 3 décembre 1848.
Dès lors vont se succéder divers propriétaires : le baron de Jarente (1875), le docteur Collignon, médecin des princes de Monaco (1890), l’anglo-suédois Thomas Huss (1931), M Morel (1952), M Pons (1973) et nous même en 2017.
Au cours de son histoire le château reçoit divers hôtes illustres, parmi lesquels Françoise Sagan et Louis Neel. Françoise Sagan fait de nombreux séjours à la Sône et s’en inspire pour écrire «Château en Suède». Louis Néel (1904-2000) est un physicien spécialiste du magnétisme et Prix Nobel de physique en 1970. Durant la 2nde Guerre mondiale, il participe à des travaux pour protéger les navires contre les mines magnétiques et Conseille Charles Morel (propriétaire du château) entre 1952 et 1959. Louis Néel fut également un acteur majeur dans la création à Grenoble d'un des plus grands centres scientifiques français
Aux lecteurs de Casanova : La marquise de la Sône évoquée dans les mémoires du célèbre vénitien est bien celle qui vécut dans ces lieux…
Stendhal, dans ses « Mémoires d’un touriste », raconte un pan de l’histoire du Château. La nouvelle « Un château merveilleux » de Louise Drevet est un mélange d’histoire et de fiction au temps de Vaucanson.